Niger : 750 familles sauvées de la famine

Niger : 750 familles sauvées de la famine

Désormais, 750 familles au Niger peuvent cultiver les terres et subvenir aux besoins de leur famille tout au long de l’année. Elles ne craignent plus la famine car elles disposent d’un travail stable qui constitue une garantie des moyens de subsistance.

Fadi, une maman héroïne

Touchée par votre générosité, elle souhaite vous partager un message :

Je m’appelle Fadi Yayé Kanda, j’ai 60 ans et je vis à Kobanda Laweye. Je suis veuve et j’ai 5 enfants et 5 orphelins à charge. Depuis la mort de mon mari, je me suis consacrée à toute sorte d’activités pour subvenir aux besoins de mon ménage.  

Cela a été très difficile car nous ne sommes pas toujours parvenus à joindre les deux bouts mais depuis l’arrivée d’Islamic Relief dans notre village, les choses ont radicalement changé. Aujourd’hui, nous avons des activités de subsistance comme la production de légumes mais aussi d’autres activités rémunérées qui permettent à de nombreux ménages qui étaient dans la même situation que moi de vivre plus confortablement. Grâce à l’argent que je gagne, j’achète des céréales pendant les périodes de pénurie alimentaire.

Auparavant, les hommes et les garçons avaient l’habitude d’émigrer vers les villes voisines à la recherche d’un emploi et ils étaient contraints d’abandonner leur femme qui étaient chargées des enfants et des personnes âgées. Ces nouvelles activités de travail contre rémunération ont considérablement retenu les gens dans le village et l’argent qu’ils reçoivent suffit largement à couvrir les besoins alimentaires de leur ménage.

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Je m’appelle Koura, je vis au Mali

Je m’appelle Koura, je vis au Mali

« La récolte de l’année dernière a été très mauvaise dans tout le village à cause des pluies qui se sont arrêtées très tôt. La récolte a été à peine suffisante pour tenir trois mois », explique Koura Sinayogo, une agricultrice et mère de six enfants de la région de koulikoro.

«La pauvreté régnait dans tout le village et la tristesse était perceptible sur nos visages – en particulier nous, les femmes, qui devons gérer toutes les dépenses du ménage.

Grâce au barrage financé par le fonds Zakat al maal, elle a pu irriguer ses terres tout au long de la saison sèche. La récolte qui en a résulté a été un grand succès, doublant le rendement du riz passé de 800 kg à 1 800 kg par hectare. Cette récolte exceptionnelle a réduit la période de soudure de la pénurie alimentaire de six mois à deux ans dans cette région.

« Sans cette production, ma famille ne mangerait pas de riz, car nous n’avons pas les moyens d’acheter du riz sur le marché. Grâce au projet, le riz ne sera plus un luxe, mais un aliment de base », a déclaré Koura.

MERCI

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