Le 4 août 2020, une gigantesque explosion sur le port de Beyrouth dévastait la ville faisant plus de 200 morts et 6500 blessés. L’explosion a été extrêmement puissante et a dévasté de nombreuses parties de la ville. Cependant, l’impact et les dégâts ont été les plus importants dans les quartiers pauvres où les gens vivaient déjà dans des conditions très difficiles. De nombreux habitants n’ont eu d’autre choix que de vivre dans ce qui restait de leurs anciennes maisons, souvent gravement endommagées par l’explosion.

Notre réponse

Notre réponse en matière de reconstruction s’est concentrée sur la réparation des maisons des ménages les plus vulnérables ayant subi des dommages moyens. Ainsi, jusqu’à présent, nous avons pu réhabiliter 34 maisons.

Grâce à vous, ma maison est encore mieux qu’avant

Adnan 62 ans est l’un des bénéficiaires du projet.

« Mon nom est Adnan Mostafa Braytee et j’ai deux fils et une fille. Waseem, Niven, et Ali. Je vis actuellement avec ma femme et notre fils handicapé Ali, à Nabaa – Bourj Hammoud.

Je souffre d’une blessure à la jambe depuis la guerre de 1975. Cette blessure a fait de moi une personne handicapée qui utilise des béquilles pour marcher. Ce qui me rend la vie très difficile.

Ma profession actuelle est celle de chauffeur de taxi. Je me lève à 8h00 pour aller à mon travail puis je rentre à la maison vers 15h00 pour m’occuper de mon fils handicapé. Je suis le principal soutien de famille mais je dois payer chaque mois à la banque un prêt pour la voiture avec laquelle je travaille.

La maison dans laquelle nous vivons a subi des dommages mais grâce à vous, elle est encore mieux qu’avant. Plusieurs problèmes liés à l’eau, à l’électricité, et à toutes les commodités ont été réglées.

Si vous n’étiez pas venu nous aider à restaurer notre maison touchée par l’explosion de Beyrouth, notre situation aurait empirée, notamment en raison de la détérioration de la situation économique, et nous ne serions pas en mesure de répondre à nos besoins fondamentaux et quotidiens. »

D’autres familles comme celle de Adnan ont encore besoin de nous